Le temps, une préoccupation universelle.
Comment, dans une société rythmée par l’argent, le succès et le pouvoir, vivre autrement sous l’égide du dieu Chronos?
Le temps long, quelle vision du temps a-t-on, comment interpréter à travers un objet une vision plus sensible du temps qui s’écoule?
Peut-on contrôler le temps comme on contrôlerait ses dépenses? Qu’est-ce que le temps? A-t’il toujours la même valeur qu’il y a 50 ans?
Le temps est une notion propre à chacun. Si certains préfèrent rentabiliser leur productivité, d’autres tendent au contraire, à se laisser porter par le courant.
Ce projet apporte une vision plus physique du temps qui passe.
Ponctuer le temps par le passage
L’interférence est placée dans un lieu de passage où chacun est libre d’actionner «l’archet», pièce posée sur le sol et activant par effet de levier «l’instrument», barre en acier suspendue verticalement.
La percussion, à l’image d’un piano, acier contre acier, produit un son pur et qui résonne longuement dans l’espace, laissant savoir aux personnes alentour, que quelqu’un est passé.
Le rythme du temps n’est plus celui de l’heure, mais dépend des allers et venues.
La décision nous appartient, de se laisser porter, ou non, par ce nouveau type de temps.
L'archet est forgé en acier pour un artisan qualifié.
Recherches pictographiques de l'effet de la lumière sur les coudées de l'acier.